La confiance en soi

La confiance en soi est primordiale dans la construction d'un être humain. En effet, elle permet à l'adolescent(e) de grandir harmonieusement puis d'évoluer dans le monde avec confiance et sérénité.

Les peurs ou plutôt les craintes sont inhérentes à nos progressions, elles peuvent être mobilisatrices mais si elles sont trop fortes, elles deviennent inhibitrices d'un développement sain. 

Comment développer cette confiance en soi ?

Je pense qu'une partie de celle-ci est donnée et se développe au sein de la famille, mais lorsque l'enfant sort du cocon familial il doit la renforcer.

Un des objectifs de l'enseignement devrait être à mon sens ce renforcement.

Le moyen d'y parvenir est simple dans le principe mais compliqué dans l'application.


Principe:

Il faut confronter l'élève à des difficultés qui soient adaptées à son niveau. C'est la confrontation à des problèmes qui d'une part va permettre le développement de capacités cognitives particulières (analyse, concentration, mémorisation, résolution de problèmes...) mais surtout le renforcement de la confiance en soi.


Application:

L'application est complexe car chaque élève est différent. En effet, si la difficulté est trop élevée, l'élève risque de se bloquer et sa confiance en lui va diminuer. Si la difficulté est trop faible sa résolution ne sera pas productive.

L'enseignant doit donc soumettre l'élève à des difficultés adéquates et surtout l'accompagner dans cette entreprise nécessaire mais très anxiogène de confrontation à un problème. Cet accompagnement est complexe, la posture de l'enseignant ainsi que les mots utilisés sont spécifiques pour chaque apprenant.

Ce qui est important est que l'élève ne cesse de chercher. On utilise sans comprendre le terme de "réfléchir". C'est le combat de l'élève face à la difficulté qui est formateur et source de confiance en soi. L'enseignant accompagne l'apprenant pour qu'il ne refuse pas le combat et continue de se coltiner avec la difficulté.

Cette confrontation régulière va développer petit à petit des réseaux de neurones aptes à la résolution de problèmes et donc au développement de la confiance en soi.

Le meilleur exemple en est l'apprentissage de la marche par l'enfant. C'est parce qu'il essaye et essaye encore que celui-ci développe petit à petit une architecture neuronale apte à la station debout.

Si l'enfant semble poussé par la nature, il n'en est pas de même pour la confrontation à des problèmes par exemple mathématiques.

"De toute façon les maths ça ne sert à rien et je ne vois pas l'intérêt de me confronter à des problèmes qui ne m'intéressent pas."

On peut évidemment développer sa confiance en soi ou ses capacités cognitives de résolution de problèmes sans passer par l'école. Mais celle-ci à l'avantage que la difficulté y est graduelle et de proposer une grande variété de problèmes, mobilisant de nombreuses capacités cognitives. Par exemple apprendre à lire ou à s'exprimer, apprendre à abstraire, à mémoriser..etc..


En classe entière l'enseignant n'a pas vraiment le temps de s'occuper de chaque élève, c'est donc tout l'intérêt du soutien scolaire que de permettre à un enseignant de s'intéresser spécifiquement à un élève. 

L'enseignant en soutien scolaire devrait être vu comme un coach de l'apprentissage pour l'élève. Il aide celui-ci à intégrer des techniques et des manières d'être lui permettant de résoudre des problèmes et donc de développer sa confiance en soi.


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